Programme édition 2006
(19 MARS) – (20 MARS) – (21 MARS) – (22 MARS) – (23 MARS) – (24 MARS) – (25 MARS) – (26 MARS) – (AUTRES)
MARDI 21 MARS
Journée internationale de lutte contre les discriminations
RENCONTRES A L’UNESCO
(125 avenue de Suffren, 75007 Paris)
9h30-11h15 :
Allocutions de bienvenue : Henk ten Have (Directeur de la Division de l’éthique des sciences et des technologies de l’UNESCO), Esther Benbassa et Jean-Christophe Attias
1. Comment vaincre les obstacles et donner aux minorités les moyens de la promotion sociale et économique ? Le rôle des entreprises.
Allocution d’ouverture : Catherine Vautrin (Ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité) [sous réserve]
Présidence :
- Michel Pelissier (président de la SONACOTRA)
- Paul Benayoun (Ministère de l’Emploi, de la Cohésion sociale et du Logement)
- Pascal Bernard (DRH, Eau de Paris)
- Roger Fauroux (ancien ministre, président de la commission ayant récemment remis à M. Jean-Louis Borloo un rapport sur La lutte contre les discriminations ethniques dans le domaine de l’emploi)
- Hakim El Karoui (Club du XXIe Siècle)
- Anne-Marie Idrac (PDG de la RATP)
- Mehdi Ouraoui (délégué national chargé de l’égalité des chances et de la lutte contre les discriminations au PS)
- Philippe Lengrand (secrétaire régional CFDT Ile-de-France)
- Akli Mellouli (Prairial 21)
- Catherine Tripon (Présidente de L’Autre Cercle, fédération pour la lutte contre les discriminations LGBT dans le monde du travail)
Allocution de clôture de la table ronde : Patricia Sitruk (directrice générale du FASILD)
11h15-11h30 : Pause
11h30-13h :
2. Les médias et la lutte contre les discriminations.
Présidence :
- Franz-Olivier Giesbert (Le Point)
- Thomas Deltombe (journaliste)
- Antoine de Gaudemar (Libération)
- David Kessler (France Culture)
- Thierry Leclère (Télérama)
- Ali Laïdi (Club Averroès)
- Franck Nouchi (Le Monde)
- Jean Rozat (Directeur général de ARTE France)
- Cheb Sun (Respect Magazine)
- Slimane Zeghidour (TV5)
12h45 : Allocution de clôture de la matinée : Azouz Begag (Ministre délégué à la Promotion de l’Egalité des chances)
14h30-16h15 :
3. L’École et l’Université ont-elles les moyens de vaincre les discriminations ?
Présidence :
- Brigitte Perucca (Le Monde de l’Éducation)
- Benjamin Abtan (président de l’UEJF)
- Nadia Bellaoui (déléguée générale, Animafac)
- Emmanuel Davidenkoff (Libération)
- Cyril Delhay (Sciences Po, Paris)
- Carole Diamant (Lycée Auguste Blanqui, Saint-Ouen)
- Daniel Laurent (Institut Montaigne)
- Sandrine Lemaire (ACHAC)
- Olivier Pascal-Moussellard (Télérama)
- Pierre Tournemire (secrétaire général adjoint de la Ligue de l’enseignement)
16h15-16h30 : Pause
16h30-18h30 :
4. Esclavage, colonialisme, génocides. Quels programmes scolaires pour quelle mémoire collective ?
Présidence :
- François Gèze (directeur des éditions La Découverte), puis Esther Benbassa
- Nicolas Bancel (Université de Strasbourg II)
- Dominique Borne (président de l’Institut Européen en Sciences des Religions)
- Catherine Coquery-Vidrovitch (Université de Paris VII)
- Laurence Corbel (co-auteur du rapport de recherche Entre mémoire et savoir : l’enseignement de la Shoah et des guerres de décolonisation)
- Bariza Khiari (sénateur de Paris)
- Olivier Lecour-Grandmaison (Université d’Evry)
- Jean-Marie Touratier (Délégué académique aux arts et à la culture, Rectorat de Paris)
- Pierre Vidal-Naquet (EHESS)
18h45-19h15 : concours littéraire organisé dans les lycées de Paris.
Remise, par M. le Recteur de Paris, des prix aux lauréats du
Le jury : Soizik Moreau (adjointe au maire du XIe arr. de Paris chargée de la culture, présidente), Catherine Clément, Sophie Ernst, Salah Guemriche et Claude Touili.
20h30 – Concert :
En première partie : Cheb Najim
Le raï est peut-être en train de voir éclore sa première star issue de mariage mixte. Najim, 22 ans, a conquis l’immigration maghrébine par ses déhanchements suggestifs et sa voix haut perchée. Né en France de père algérien et de mère française, il s’est retrouvé bébé dans les pattes de ses oncles musiciens à El Bordj, dans l’est de l’Algérie. C’était les années 1980 et la grande période du raï chanté par des ados comme Mohamed Sghir (le petit). Dès 6 ans, Najim commence les tournées des mariages et même des tours de chant dans le club de l’un de ses oncles. Il est initié d’abord au sraoui (le rock de Sétif, dans l’est du pays) et reprend les succès du raï. A Paris depuis quatre ans, Najim prend une décision à l’opposé des habitudes des chebs qui ne veulent aucunement associer leur nom à des auteurs compositeurs chevronnés. Il se met sous la coupe de Salah Rahoui, rare poète du raï en France à sentir et décrire avec talent les sentiments ambivalents de la jeunesse franco-maghrébine. (Niddam Abdi)
En deuxième partie : Baobab
Ils sont trois. Benoît, guitariste et compositeur, fan de reggae, ouvert aussi au rock, à la pop ainsi qu’au r’n’b. Ouafi, saxophoniste, grand connaisseur de funk 80’s et vrai dictionnaire de la chanson française. Manu, l’auteur et chanteur, fortement influencé par toutes les musiques de luttes comme le rap et le reggae. Ils se sont rencontrés en 1992. Leur troisième album, « Huit heures par jour », est paru en 2005. Sorti du Studio Faya, installé depuis 1997 dans le bas Montreuil, dans un ancien vestiaire d’usine, cet album s’ouvre à différentes influences nouvelles, le blues, la soul, la chanson réaliste. Reste que c’est sur scène qu’ils sont les meilleurs. Un show énergique, mélodieux et puissant porté par la présence électrique de Manu le chanteur. Baobab, groupe de musiciens militants, s’investit aussi dans l’action citoyenne. Ils sont partie prenante de « Conscience et Culture », une association d’éducation populaire dont l’objectif est la défense et la promotion des cultures populaires dans le but de développer des solidarités et de combattre toutes les formes de discriminations.